Justice
mise en ligne le mardi 7 mars 2006

"Aujourd’hui, tous les assassins se taisent et nient. Ils savent que c’est dans la dénégation qu’ils s’en sortiront, car la justice a un côté lâche, elle n’insiste pas pour qu’ils disent la vérité (on devrait faire savoir aux complices que tant que la vérité n’est pas sortie et que ça se tient, ils ne sortiront jamais). Seulement la justice a tendance à se laisser persuader d’inverser les rôles, les assassins devenant les pauvres petits et de les prendre en pitié en leur trouvant des excuses -même bidon- enfant mal aimé, adopté, même trop gâté- tout peut prêter à devenir excuses à leurs actes monstrueux. Et vous trouverez, comme sur l’article paru dans le RL du 28 fev 2006 des personnes choquées parce que les avocats généraux de Metz et de Nancy ont dit à l’assassin "Monstre" ou "Je vous maudis". Ce sont des être monstrueux et maudissables, menteurs, affabulateurs, manipulateurs et intelligents, mais au service du vice. Tant que notre société les relâchera en estimant qu’ils ont payé leur dette, nous continuerons à former des êtres sans scrupules car ils savent qu’eux n’ont rien à perdre ; il faut déjà qu’on les trouve, ensuite que l’on prouve, et avec de bons avocats. Ils ont beaucoup de chance d’arriver à bien s’en sortir. Tant que l’on ne fera pas des exemples, en gardant pour la vie ceux dont on est certains de leur culpabilité, nous gardons ouvertes la porte de la décadence de notre société".

Edith Schaaff de Bitche